Marie Malzac pour La Croix (édition du 30 mai) insiste sur la longueur du processus qui a abouti à l’adoption du texte final de Déclaration de foi par le synode national de l’EPUDF. Processus patient, sérieux, difficile. La première version a fait l’objet d’un rejet assez massif. Les rapporteurs nationaux, P. Bühler et K. Schächl, ont entendu le message et la 2e version qu’ils présentaient aux synodes régionaux de 2016 constituait une refonte complète, elle aussi passablement critiquée et amendée. La 3e édition s’est donc élaborée à l’écoute des rapporteurs de ces sessions régionales.
Sophie Lebrun dans un long article publié le 28 mai par l’hebdomadaire La Vie, soulignait la difficulté de l’exercice pour une Eglise doctrinalement plurielle, exercice dont le synode de Lille s’est beaucoup mieux sorti que celui de Sète, voici deux ans (autour du sujet de la bénédiction, avec les retombées que l’on sait). En effet, les témoignages qu’elle a recueillis et son propre sentiment (elle assistait au synode) s’accordent sur un climat de réflexion approfondie (presque sur chaque mot !), d’écoute entre sensibilités différentes, d’humilité pour accepter la proposition des autres, de recherche d’un vrai consensus autour de l’essentiel, celui qui rassemble et que la déclaration de foi traduit de façon globalement acceptable par tous.
Les Attestants sont souvent cités dans ces articles émanant de la presse catholique, de par leur participation active, constructive au débat synodal.
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Christophe Desplanque
secrétaire des Attestants